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ADOR, Bienvenue chez moi

Roster / Bernard Moisse

Ador présente "Bienvenue chez moi"

Un opéra rock écrit, composé, interprété et mis en scène par Ador

 

Ador a le don d’ubiquité : il est à la fois le personnage principal du déjanté Bienvenue chez moi et son créateur. Derrière Ador, qui se décrit comme « un producteur américain de Belgique qui chante en français », se cache Maxime Honhon. Né en Belgique en 1990, ce musicien et compositeur atypique et singulier est un artiste polyvalent qui a collaboré avec de nombreux projets comme Konoba, Kid Noize, Edor et Black Mirrors. « Je fais de la musique depuis des années » confesse Maxime Honhon. « J’ai commencé la guitare classique à l’âge de six ans et j’ai fait une partie de ma formation au Jazz Studio à Anvers.

 

Avec mes différents projets, je me suis produit dans une dizaine de pays dont la Chine, le Japon, la Corée du Sud et la Géorgie. Au niveau des influences, Pink Floyd et The Wall sont la plus importante avec aussi Eminem, Massive Attack, Queens of The Stone Age et Elvis Presley ». Voilà pour les présentations !

 

Dans un paysage musical parfois sclérosé, formaté et peu aventureux, Ador signe avec Bienvenue chez moi rien de moins qu’un opéra rock bien barré et résolument festif dans l’esprit du séminal Le Grand Orchestre du Splendid, d’un Richard Gotainer voire du cultissime The Rocky Horror Picture Show de Jim Sharman. Il faut remonter à 2015 et Hopes d’Alec Mansion voire 2020 avec The Tragic tale of a genius de My Little Cheap Dictaphone pour trouver une trace d’un opéra rock et/ou d’une comédie musicale en Communauté  française. 

 

Saluons comme il se doit ce Bienvenue chez moi, teinté de surréalisme et de second degré où la danse, la fête et l’humour ne font qu’un dans une ambiance bien zinzin.

 

Cet hymne à l’hédonisme et au lâcher prise qu’est Bienvenue chez moi épouse la forme d’un opéra rock en 12 chapitres annoncés en grande pompe par un prêtre futuriste lors d’une cérémonie forcément décalée. « Ador est un jeune riche héritier, un peu simple d’esprit mais fort attachant, qui n'a pas beaucoup d'autres intérêts que de faire la fête, manger et tenterde se reposer avec l'argent dont il a hérité. » raconte son géniteur. « L'histoire de Bienvenue chez moi commence le soir où Ador décide d'organiser une pré-soirée chez lui. Il y rencontre alors un poney avec qui il se noue d'amitié. Et, contre toute attente, cette soirée l'emmènera jusqu'au bout du monde entre îles désertes avec ses cieux paradisiaques et pizzerias ».

 

Entre références à la Bible ou aux contes de notre enfance –la chanson Loup Garou fait écho au Three little pigs de Green Jelly, Bienvenue chez moi se décline sur scène avec un ensemble de 17 personnes. Outre le prêtre shamanique précité, Ador, le roi de la nuit, est accompagné d’un Big band rutilant et groovy de sept musiciens et par des danseuses de cabaret. 

 

Cerise sur le gâteau, un pizzaïolo accompagne Bienvenue chez moi au nom de l’association Les Pizzas du Cœur. Comme quoi, il n’est pas interdit en ces temps tourmentés d’assumer son sens de la fête et une générosité à nulle autre pareille.